lundi 27 juillet 2009

Traversée de Belledonne, enfin!

Ce weekend j'ai pu caser une Traversée de Belledonne sur 2 jours, avec une nuit au refuge des 7 Laux. Je suis parti de Chamrousse samedi à 14h, et j'ai terminé mon périple au Collet d'Allevard dimanche, avec retour en stop sur Grenoble. Deux jours, où j'en ai pris plein les yeux et plein les pattes, 2 jours physiques et techniques, avec des lacs, des bouquetins, des marmottes , des lacs et des cailloux ! Une traversée magnifique, à la hauteur de la difficulté, pour idée, y'a qu'à voir les chiffres, 66km (à confirmer), 5310m de D+ , le tout en 13h30, et sans trop trainer, ca fait peur, non ?!
Les étapes :

  • Chamrousse
  • Refuge de la Pra
  • Col de Freydane
  • Lac Blanc
  • Refuge Jean Collet
  • Col de la Mine de Fer
  • Lac de Crop
  • Pas de la Coche
  • Col de la Vache
  • Refuge des 7Laux
  • Martinette
  • Chalet Grande Valloire
  • Lac Léat
  • La Bourgeat Noire
  • L'Aup Bernard
  • Plan de l'Ours
  • Collet d'Allevard
Le photos sont ici, en attendant un prochain compte rendu :

http://picasaweb.google.fr/guillaume.bernard.38/2009_07_25_TraverseeBelledonne?feat=directlink

Traces GPX (sur la fin du parcours j'ai zappé le sommet de la station :) ) :

http://www.wuala.com/guillaume.bernard/Traces/Traversee_Belledonne_Nord.gpx

http://www.wuala.com/guillaume.bernard/Traces/Traversee_Belledonne_Sud.gpx

Une vidéo :

http://picasaweb.google.fr/guillaume.bernard.38/2009_07_25_TraverseeBelledonne?feat=directlink#5363998236315460210

mercredi 22 juillet 2009

L’UltraBeau...

Alors là ce n’est pas de bol ! Plusieurs jours qu’on croulait sous la chaleur (37°C à Grenoble) ! Et samedi pour la course, bing, il peut et il neige, incroyable !
Dés vendredi, l’organisation de l'UltraBeaufortain décale le départ à 6h afin d’éviter le gros de la perturbation, prévue dans la nuit de vendredi.

Samedi matin, la perturbation est encore bien là. Il pleut des cordes mais tout le monde est motivé. Contrôle des sacs, recommandations d’usage et c’est partie, 200m de plat puis la première grimpette commence. Je reste au contact de Gui (Millet), il part prudemment. Devant un groupe de 5 (Ph, Berthés, Bochet , Lorenzi et Joguet) partent comme des balles! Je regarde l’alti on est à plus de 1100m/h, hou là ca va trop vite ! Je reste sagement derrière, rapidement Joguet prend le largue ! On quelques minutes il disparait devant ! A 1700 m la neige fait déjà son apparition. Au bout d’une 1h30 de course on a avalé les 1500 premiers mètres, on passe le Col de la Roche Pourrie sous la neige et le vent, j’ai rattrapé Ph. Je recolle à Serge et Gui dans la traversée enneigée. Après le Chalet de l’Aulp du Tours, le sentier remonte légèrement, Serge me laisse passer, je rejoins Gui et on ne voit plus le sentier, caché sous 10 à 15cm de neige fraiche. Nous suivons les traces des premiers, on se pose pas de questions, c’est des gars du coin, c’est leur jardin ici.

Arrivée au Col des Lacs, on attaque enfin la descente, ca glisse pas mal dans l’herbe, mais c’est tranquille y’a pas de piège. On suit toujours les traces des premiers. Ils ont fait de belles coupes, connaissent le terrain les gars :), nous on suit…de tout façon on n’a pas le choix. A partir de 1900m, petit à petit la neige laisse place à la couleur. Premier ravito au refuge des Arolles, je me jette un verre de coca et 2 morceaux de bananes. Et on repart avec Gui, Serge arrive juste derrière. Un peu plus loin, dans une descente rapide on loupe le sentier, on s’en aperçoit assez rapidement, heureusement. On remonte... Ha ! La petite flèche rose, on ne l’avait pas vu ! Gui prend de l’avance, j’essaie de revenir pas facile.

Les montées et les descentes se succèdent, ce n’est pas ma tasse de thé ces relances. Il pleut toujours autant, autour de nous, tout est blanc, belle ambiance. Les sentiers sont carrément détrempés, ca ruisselle de partout. La descente vers le barrage de Guérin s’est transformée en un vrai ruisseau. Difficile de se lâcher, je descends comme une guenille, c’est méga glissant !
J’arrivé au barrage, Gui est juste devant. Y’a beaucoup de monde pour nous encourager, Raph est là, je prends le temps de me faire servir un café chaud. Je poursuis le tour du lac en déroulant bien. J’aperçois Serge, il est à 5min derrière. Au bout du lac débute la deuxième grosse montée, le sentier est gras, avec de belles portions de bouillasse, genre t’y met un pied et t’y laisse une godasse. Je commence à trouver mon rythme. Le sentier coupe la route qui monte en lacet, il y a des jeunes supporters qui nous encouragent avec de grosses cloches.

400m avant le Cormet d’Arêches, Raph me retrouve, après 32km et 4h45de course, il m’annonce que la course est neutralisée. C’était un peu à prévoir vu les conditions. J’arrête de courir, il me prête sa veste, et on rejoint le ravito un peu plus loin. Tout le monde est là, déçu évidement. On aurait bien continué, mais les conditions était vraiment exécrables, (neige, vent, froid, pluie). Maintenir la course n’aurait pas été raisonnable. Surtout que ces mauvaises conditions ont duré jusqu’en fin d’après midi.

Cotés organisation, ambiance conviviale et chaleureuse. Par contre point à revoir, le balisage, là c’est limite, surtout quand les conditions sont difficiles, un peu de rubalise n’aurait pas été du luxe. Parce les points roses au sol quand on court, on les voit pas franchement, faut toujours être à l’affut pour les repérer. Puis il y a pas mal de changement de direction, on coupe, on quitte, et on retrouve plusieurs fois le Tour du Beaufortin, ça mériterait vraiment un balisage plus serré.

L’organisation a maintenu un classement et une remise des prix. A 18h, le soleil était d’enfin de retour et c’est dans la bonne humeur que les concurrents ont été récompensés de généreux produits locaux (pain, fromage, vin, saucissons), bien sympa !

C’est sur que le classement ne représente pas chose, la course ne faisait que commencer. Mais les 2 premiers étaient vraiment costauds, c’était loin d’être gagné pour les rattraper !
Malgré la déception de pas avoir bouclé le tour, j’ai passé un bon moment, content d’avoir pu partager un bout de la course avec Gui, (il est parti gentiment j’en ai profité :).

A refaire mais sans la neige!


jeudi 9 juillet 2009

UltraChampsaur, oui, non, oui, non, oui!



Ce weekend, je ne suis pas très motivé pour courir, grosse flemme. Du coup pourquoi ne pas aller faire une petite course dans le coin, ça me fera un peu de km. J’avais repéré l’UltraChampsaur il y a quelques temps, je jette un œil sur le site, ça a l’air pas mal, 65km, pour 3300, plutôt roulant à priori. Je tergiverse pas mal. Finalement, j’y vais, c’est par forcement le plus raisonnable, mais j’ai en envie de me faire plaisir.
Dimanche réveil difficile à 3h30, j’suis cloué au lit, je me botte le derrière, je fais chauffer KiTT et 1h30 plus tard j’arrive à Orcières. Je ne sais pas où est le rendez-vous, je cherche de la lumière, finalement je trouve l’office tourisme, du café, des jus de fruit, un accueil sympa, ca fait plaisir. Je retire mon dossard, au même moment je croise Sam Bonaudo qui s’inscrits, cool ca va jouer devant ! Les coureurs arrivent au fur et à mesure, il y a un peu plus de monde que prévu, une petite cinquantaine. Je retrouve Fabien et Jean François de l’ALE et les deux phénomènes Cyril et Pascal du Caf Isère, toujours aussi enthousiastes.

A 6h, après un rapide briefing le départ est donné. Pas le temps de papoter, Sam prend les commandes, ça part fort. Je décide de suivre, derrière un groupe de 6 coureurs s’accroche. Ça grimpe tout de suite, Sam trottine, moi je marche déjà. Derrière ça suit à distance. Mais après 20 minutes, ça commence déjà à décrocher derrière.

http://www.son-art.info/trail

Dans la montée du Drouvet je me paye le luxe de mener le train devant Sam. Au sommet je me jette un petit gel, j’ai de bonnes sensations, Les jambes répondent bien. On attaque la descente pleine bourre. Sam court à bon rythme, bien régulier ce qui me convient bien. J’ai juste à suivre. Dans la descente, Sam lâche les chevaux, le sentier est très courant, tout en relance, il fait plaisir à voir, derrière j’ai l’impression d’être un gros sanglier. Mais je m’en fous, je me fais bien plaisir, on descend assez vite. Seul je ne serais surement pas descendu aussi rapidement.


En bas de la descente, second ravito, j’ai à peine le temps de me faire servir un Coca, que Sam est déjà reparti. La suite, une portion de plat, la plus dure pour moi, j’essaye de garder Sam en visu, histoire de profiter encore quelques minutes de la locomotive Bonaudo.

A Pont du Fossé, ça fait presque 3h que je cours, je me sens bien, derrière personne à l’horizon, devant aussi, Sam a déjà 5min d’avance, il a dû enlever le frein à main, je sais à ce moment là que je ne le reverrai plus. Le départ du MinChaupsaur est donné pendant que je me ravitaille. Je prends un peu plus de temps, je rempli mon Camel et mange de la banane. Je repars, il y a plus de monde. Je remonte des concurrents, je croise Marie-Hélène et Soledad de l’ALE, elles grimpent bien les filles, j’ai du mal à les doubler ! Faut dire, que je commence à accuser le coup, sur la piste je n’arrive pas à relancer. Ensuite commence la monté vers la Moure du Piurc, sur un superbe single en forêt, je me cale derrière un petit de groupe de jeune qui avance à bon rythme. Mais je n’ai pas la grande forme, je ralenti et j’essaye de récupérer. Finalement je commence à retrouver un peu de jus, je les double et poursuis seul. Au sommet la vue est carrément splendide, ça envoie. Le début de la descente présente quelques passages techniques bien sympas, ensuite c’est une bonne piste roulante.


La descente est entrecoupée d’une bonne traversée montante jusqu’à Chau Belle, j’avais oubliée ? Moralement, le moment le plus dur de ma course, j’alterne marche et course. Je rattrape toujours des concurrents, ça me rassure, je ne suis pas trop à la ramasse. Dans la descente sur Roanne, j’ai mon gros orteil gauche qui me fait souffrir, je me suis coller un bon coup de bâtons dessus dans la montée précédente.

Rouanne je refais le plein, je me verse quelques verres d’eau sur la tête. Il reste 800m de D+, je me sens bien, et je suis bien motivé, je me dis qu’il n’y a plus qu’a gérer à présent. Depuis le début je suis assez régulier, je ne monte entre 700 et 900m/h. Au milieu de la montée, je me verse un verre d’eau sur la tête…raté c’était du sirop, 5 autres verres pour diluer tout ca, quel boulet ! Je chipe une banane que je mange en marchant. La montée est très chouette, y’a pas vraiment de sentier, pour rejoindre la Plaine, ca monte raide ca me convient bien, je retrouve un peu de rythme, j’arrive à accélérer. Enfin j’aperçois le mur final du Piolit, c’est grande classe. Dans la montée, un concurrent m’interpelle, ‘’Mais c’est Trail et Cacahuètes !’’. Ca me fait sourire, on échange quelques mots, il s’agit de l’AmiRicoré. On s’encourage et je poursuis jusqu’au sommet. J’avale les 150 derniers mètres à plus de 900 m/h, ca fait plaisir : ). Au sommet je souffle 2 min, et profite une derrière fois du panorama.

Je bascule vers la dernière descente, ça court et ça court encore, je me force à allonger le pas. En contrebas, la piste et le dernier ravito, il reste 7 km, la piste descend bien. Puis c’est le coup de massue, 1 km de bitume en montée, plein cagnards. Il faudrait courir mais là j’ai plus le goût, je me retourne. Personne derrière, j'suis sûr de garder ma seconde place, je lâche l’affaire, je marche. Au col y’a plus qu’à dérouler, plus de motivation, je me laisse gentiment descendre jusqu’à l’arrivée.

J’entends enfin le speaker, je traverse le parc où se tient l’aire l’arrivée, Sam est là, il m’encourage, je passe l’arche, j’ai chaud et soif. Je raconte un peu ma course au micro, puis je me jette sur une bière bien fraiche. Elle me met sur orbite direct, il me faudra une bonne heure, une douche et un massage pour récupérer et pourvoir en reprendre une deuxième.
Ensuite podium, l’ALE reçoit pour le coup le trophé du club le plus représenté.

Un bel ultra typé montagne, mais pas extrême. Bien équilibré en distance et dénivelé (65km , 3500m D+), il permet d’aborder la longue distance sur un parcours magnifique et sur de bons sentiers assez roulants, agrémenté de quelques passages techniques ludiques.
En plus l’organisation est vraiment impeccable, simple et conviviale. Le balisage est béton, et le nombre de bénévole est impressionnant, y’a du monde partout! Seul petit bémol, le repas d’arrivée, pas top, mais où sont les tommes, tourtons, oreilles d’ânes et autres ravioles ? Un Trail à faire !



Résumé de la course :
http://www.son-art.info/trail/Resultats-de-l-ultra-et-mini-Champsaur-2009_a12.html

Photos de la course:
http://picasaweb.google.fr/Pascal.Falchi/Ultrachampsaur?feat=directlink

mercredi 8 juillet 2009

Juillet 2009

Date Activité Course D+ Km
02/07/09 Trail Croix Belledonne 1560 20
04/07/09 Trail Tour du Grand Colon 1250 12
05/07/09 Trail UltraChampsaur 3500 65
08/07/09 Trail Tour du Grand Colon 1250 13.5


Total 7560 110,5

jeudi 2 juillet 2009

Croix de Belledonne

Ce soir j'avais initialement prévu d'aller faire un tour vers la Grande Lauzière avec Arnaud. Mais il trouvé une excuse bidon pour ne pas venir :) . Comme personne d'autre n'était motivé, ce sera pour une prochaine fois.
Du coup je suis allé trainer mes baskets vers la Croix, voir un peu l'enneigement. Bah y' a pas beaucoup neige , comme d'habitude à cette époque. Ça passe nickel, les névés sont juste là pour s'amuser en descente! Par contre, ce soir y'avait du monde dans coin, j'ai croisé une bonne dizaine de randonneurs tous allaient planter la tente.
Cotés sensations, c'est un peu mieux qu'il y a deux jours, je commence à retrouver de la compression à la montée , mais toujours à la traine dans les descentes.

Temps : 2h48 (50min col de la Pra, 1h48 sommet)
Distance : 19km
Dénivelé :1550
Fcmoy: 153
Gpx: Croix_Belledonne.gpx




mercredi 1 juillet 2009

Grande Lance de Domène

Reprise de l'entrainement après une bonne semaine blanche! Malgré un départ tardif, je décide d'aller faire un tour dans Belledonne. La Grande Lance de Domène , je ne l'ai jamais faite en rando. C'est pas trop loin (A/R 16km) et ca fait un peu de déniv (1500m). Vers 19h30, je suis au parking de Pré Raymond. J'oublie pas la frontale pour le retour. Les sensations sont pas tops, j'ai les jambes molles? je parts tranquillement , la piste au début est plutôt raide, ensuite ca déroule bien. Y'a pas un chat à cette heure là, juste quelques marmottes. Le sommet est encore dans les nuages, quand j'arrive au col de la Pra.

Arrivée au lac du Domènon, je quitte le GR et commence la montée , le sentier est raide mais bien tracé pour un sentier Belledonnien.


J'arrive au sommet juste pour profiter du couché de soleil. Je reste 10min au sommet , une barre et je repars, la descente dans les éboulis est un vraie régale. je finis le dernier kilomètre à la frontale .

Distance: 16km
Déniv : 1500m
Temps : 2h30
FCmoy : 147
Gpx: Grande_Lance_Domene.gpx