mercredi 15 décembre 2010

Mont-Thou Xpress V1.0

Mont-d'Or Session, je n'ai pas trop envie de me tirer sur la couenne, encore moins de piétiner sur le bitume. J'opte donc pour un Xpress vers le Mont-Thou au départ de St Romain au Mont d'Or. Un plus de 400 de D+ pour 2,93, pas trop dur isn't it?

Je pars sous la voie de chemin de fer de St-Romain, je trottine au taquet à 160 et 170 puls/min, 29 min  plus tard je suis à la grosse Boule. Deux trois photos moches, en vraie c'est plus sympa. Puis je redescends par la route histoire de me péter un peu les cuissots.



Perso, ça faisait longtemps que je n'ai pas pris autant plaisir.

Prochain coup, Mont Thou Xpress 2.0 (200 m de moins!), en mode Fast and Furious histoire de faire un peu plus couleur locale.



mercredi 24 novembre 2010

30/30 sur les berges de l'Isère

Ce midi, première sortie d'intensité depuis ma coupure hebdomadaire de 3 mois. Arnaud me propose une séance de 20*30'/30' sur les berges de l’Isère.

En prévision de cette séance difficile, la veille avec Arnaud nous faisons le plein de Maltose ou de malt enfin bref on fait le plein. Aujourd’hui les conditions sont parfaites, pas trop vent et taux d’humidité relatif de 60%, parfaites pour réaliser de bons chronos.

Seul le revêtement m’inquiète, un mixte goudron et chemin de hallage, la technicité du terrain affectera surement mes performances, mais il faut savoir s’adapter, comme en course, le mental est très important.

Nous partons avec un collègue d'Arnaud, pour un échauffement d’environ 30min25. Sur le premier kilomètre, les sensations sont plutôt bonnes, je décide donc de procéder à une petite accélération mais j’en garde sous le pied on ne sait jamais. Nous voici donc à 12km/h, à cette vitesse je regrette déjà mes lunettes de soleil, les jambes déroulent bien, c’est de bonne augure pour la suite. Ne quittons le goudron pour un chemin agricole, il faut donc être vigilant. Sur ce terrain plus technique ma vitesse tombe à 11,78kmh.

C’est à ce moment que nous commençons les séries, je laisse partir mes compagnons devant, et de mon cotés je parts sur une allure à 91,5% de ma VMA, soit 12.81km/h. J’enchaine la première série facilement j’ai de la marge, mes compagnons n’ont finalement que 1,1km d’avance. Je récupère facilement, en marchant, en prévision de mon bloc d’entrainement prévu dans un mois.

Deuxième série je donne tout, je suis à approximativement 92,8% de ma VMA soit 13km/h, je commence à sentir la fatigue, les jambes brulent mais je tiens bon et m’accroche. Je décide comme même de faire le dernier enchainement en marchant, je ressens trop fatigue, je ne préfère donc pas pousser la machine trop loin. La saison va être longue, il faut donc maintenant penser à récupérer avant juillet 2011. 10min plus tard je rejoins me compagnons qui m’attendent.

Bilan mon pic de forme n’est pas encore là, je ressens une fatigue au niveau des jambes, surement le maltose. J’espère que cette séance sera bénéfique, il ne reste plus qu'à voir si elle sera assimilée dans 6 mois.

lundi 8 novembre 2010

Pizza, foot en Huiles

Opération nettoyage post pinard-qui-tache, dans mon massif préféré Belledonne ! 
Le tour du jour est concocté par mes potos du coin (Jeff et Nono), un sympathique circuit autour de leur tanière dans la vallée des Huiles. Huiles qui en fait n'en sont pas1, mais dont le nom méritera un étron bien placé à la Provenchère. Une fois le gros bide vidé, on se cale nos rendez-vous short-camelboule pour l'année à venir, que du bon que du beau, à venir, de quoi motiver les troupes. 
Les locaux me trainent sur une partie du tracé du prochain Belledonne Gelon Raidlight Trail, c'est chouette, il y a des vaches, des moutons, des patous, des chasseurs, mais aussi des montées, des descentes, de superbes singles en forêt et des panoramas sur le massif , avec la neige ca va être l'd'enfer! Plus habitué à gambader vers le grand Matou, je trouve le versant du jour plus roulant et plus bucolique, ce qui me va bien, ca me permet d'ailleurs de friser des vitesses supersoniques de 8km/h dans certaines descentes. 
Bon, le clou du spectacle, c’est Nono en ancien joueur de foot, qui décide sans prévenir de nous gratifier d'une magnifique tête plongeante sur une pierrounette de 1kg, le geste est magnifique, mais malheureusement ça passe à cotés. Nono 0 - Pierre 1. Nono sous le coup de la déception préfère rester étendu au sol à faire semblant d'avoir mal .Le public en connaisseur applaudi tout de même l'action. 
30minutes plus tard, Nono a toujours mal à la tronche, mais il neige. Il est tend de manger des gaufres. 

Prochaines aventures : Nono tentera une reprise de volée sur un poteau téléphonique et Guillaume essayera de  se niquer une énième fois la cheville. 

1Huiles : est une déformation du mot Huillie, qui signifie aiguille. (cf Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie Par Adolphe Gros,Joseph Désormaux) . 


lundi 25 octobre 2010

Patte en mousse

Voilà 3 semaines que je fanfaronnais avec ma cheville toute neuve. Je pouvais enfin tenir des séances de plus de 30 minutes, et ça sans m'arrêter toutes les 2 min, le pied ! Je pouvais sereinement espérer courir plus d'une heure ces prochains jours, le rêve!.

Mais non, Karma en  a décidé autrement.. Même lieu,  même descente, même patte folle, quelques feuilles mortes en plus.  Ma patte en mousse est partie en brioche, j'ai rien vu venir et rien pu faire. Sur ce coup c'est franchement pas bol....

Je rechausse donc avec bonheur ma jambe de Robocop pour 3 semaines et retourne papoter avec mon kiné préféré pour un mois de plus. 

Vivement le skis, de toute façon, j'ai benné mes godasses!


mercredi 29 septembre 2010

Couches et saucissons

Ça y est j'en termine enfin avec cette attelle, et mon régime bière saucisson Corse
Tout ça à cause d'une put... d'entorse de la cheville qui il y a plus de 4 semaines m'a torpillée nette dans une descente pleine balle du Mont Thou! Pourtant il n'y avait pas un cailloux, pas une racine, mais une grosse fatigue générale, et le nez en l'air à papillonner.


Je fais un rapide constat :

Ouille ca fait mal
Arrggh! Ça fait chier!
Arrggh! J'peux plus marcher!
Arrggh! Ça fait chier! Put... que ca fait chier

Je panique pas, et me demande ce que ferait Jean Claude Vandamme en pareille situation...sans téléphone, sans internet, sans balise Argos...Il ferait un bâton avec un des arbuste autochtone, mais oui c'est bien sur! Merci Jean-Claude!

45 min plus tard j'étais à la voiture, soulagé de pas avoir été obligé de ramper.

Doc+radio+doc+kiné+1 mois=presque réparé, j'adore qu'un plan se déroule sans accroc.

Aujourd'hui la mécanique semble réparée, reste juste à rééduquer la patte folle. J'ai pu trottiner ce weekend, dur retour à la réalité. Va y avoir de taf pour retrouver des sensations.

Bon pendant cette petite immobilisation j'ai pu profiter de ma petite princesse, Élise, 3kg de bonheur!
Entorse quelle entorse?

mardi 17 août 2010

Entrainement Août

Objectif du mois : remise à niveau après 2 mois de vacances ;)


Type Date Séance temps Km D+
VTT 01/08/2010 Tour du Conest 03:00 23,0 1000
Trail 03/08/2010 Rachais 01:32 11,2 860
Trail 03/08/2010 Grésivaudan Xpress - Moucherotte 01:12 5,2 740
Trail 09/08/2010 Murier-Col Gourlu-Batterie Haute 01:03 10,0 400
Trail 10/08/2010 Les Arnauds-Peyrouse 01:24 14,0 630
Trail 12/08/2010 Mont Thou 00:51 11,0 480
Trail 13/08/2010 Murier-Col Gourlu-Batterie Haute 00:47 10,0 400
Trail 17/08/2010 Sassenage-Ferme Durand 01:24 13,5 815


Total 11:13 74,9 5325

mardi 3 août 2010

Entrainement Juillet

Super gros mois d'entrainement, je suis épuisé.


Type Date Séance temps Km D+
Trail 01/07/2010 Sentier des Bruzzi 01:00 10,0 100
Trail 03/07/2010 RestonicaTrail 11:13 65,0 5000
Trail 09/07/2010 OFF du Parmelan 00:59 5,2 1100
Trail 20/07/2010 Murier-Col Gourlu-Batterie Haute 00:52 10,0 400
Trail 24/07/2010 Grande Lance de Domène 03:10 19,0 1530
Trail 25/07/2010 Murier-Col Gourlu-Batterie Haute 00:48 10,0 400
Trail 27/07/2010 Mont Thou 00:52 11,0 480


Total 18:55 130,2 9010

lundi 2 août 2010

Entrainement Juin

Ouh la la ça c'est un gros mois d'entrainement!
 
09/06/10 :  Beau tour au Pas du Curé, soleil, torse poil, grosse suée,  le top.



Type Date Séance temps Km D+
Trail 01/06/2010 Petit Tour des Monts d'Or 01:11 13,4 720
Trail 03/06/2010 Challenge 4S 01:30 10,0 1400
Trail 06/06/2010 Arbarine 03:29 30,0 2085
Trail 08/06/2010 Sassenage-Ferme Durand 01:50 13,5 815
Trail 09/06/2010 Sassenage-Pas du Curé 02:00 17,0 980
VTT 12/06/2010 Chalet Chappuy 03:00 23,0 1375
Trail 13/06/2010 Tour du Parmelan 03:45 21,0 1750
Trail 14/06/2010 Mont Thou 00:56 11,0 480
Trail 17/06/2010 Petit Tour des Monts d'Or 01:10 13,4 720
Trail 22/06/2010 Macinaggio-Tour 01:30 15,0 525
Trail 24/06/2010 Bercaggio-Macinaggio 01:00 10,3 255
Trail 25/06/2010 Reco Restonica Trail 03:00 19,0 900


Total 24:21 173,6 12005

lundi 26 juillet 2010

RestonicaTrail, Pietra et Cacahuètes

Corte, samedi 3 juillet, 4h30 il fait déjà bien chaud, 15min d'échauffement pour rejoindre la ligne d'arrivée depuis le camping. Là-bas, je retrouve Jean-Christophe et les autres copains. Je pointe, direction l'arche de départ, la musique à donf dans la rue, ce sont les voisins qui doivent être contents ! Ça attaque par les escaliers de Corte. Puis rapidement la montée vers l'Arche de Scandulaghu, devant Dawa et Guillaume ont déjà mis les voiles. Tout le long de cette montée je garde prudemment mon rythme, un petit 1000m/h. Le jour se lève, les couleurs sont superbes.

J'arrive au sommet, je n’ai pas vu l'Arche, dommage. Je suis rassuré, les sensations sont bonnes, mon entrainement spécial Pietras, Plages et Saucissons n'a pas fait trop de dégâts. Je reste à distance derrière un groupe de coureurs locaux je dois être dans les 10. Le single alterne les montées et les descentes.

Nous sommes trois à attaquer la descente vers la bergerie Conia, on rate le chemin de descente et on enquille sur la piste. Pas de pot je suis avec deux corses qui ne connaissent pas le parcours ! Nous sommes obligés de ''sanglioter'' pour récupérer le bon chemin. Il reste ensuite 5 km de piste vite à avaler avant la première vraie descente pour rejoindre la Refuge de la Sega .
En arrivant au lac de Ninu (©Restonicatrail)

Du refuge jusqu'au Lac de Ninu c'est la partie la plus exigeante, une succession de montées et de relances jonchées de cailloux, de dalles et de bruyères qui vous chopent les godasses à la moindre occase ! Sales bêtes ! Je laisse des cartouches dans cette section. Enfin le Lac de Ninu, superbe, arrêt express, j'ai les pieds trempés après avoir pataugé dans les pozzines. Je suis toujours bien en canne, par contre je commence à souffler comme un bœuf. Le sentier est toujours très exigeant.

Arrivée au refuge de Manganu, petit ravito, avant t'attaquer la grosse difficulté mais aussi le plus beau passage, la brèche de Capitellu. Nous suivons toujours le Gr20, qui là devient carrément technique, obligé de mettre les mains dans certains passages. Je sens le coup de Calgon se profiler, j'avance plus un Cachou 600m/h au taquet, les crampes pointent leur nez, d'abords le quadri droit puis le gauche, je gère. Puis pour m'achever les adducteurs, là je gère plus rien, ouille ca pique. Heureusement les crampes passent rapidement. Je poursuis, et je m'accroche à Christophe, un gaillard bien sympa qui me raconte ces exploits VTT dans le secteur et me décrit les plantes locales. Nous prenons pieds sur le névé final, l'hélico tourne au dessus de nous, je fais mon intéressant pour être dans la boite (hé ! hé ! ça a marché !), on passe la brèche, magnifique.
Montée à la Brèche de Capitellu  (©restonicatrail)

Ensuite c'est The Descente, la plus technique que je connaisse sur une course, dalle, pierriers, câbles, névé, tout y passe ! Je me fais plaisir, un peu trop dans mon élan je descends dans un ravin, (je suis sur que ca passait pourtant) obligé de remonter chercher le bon sentier. Je suis à bout de souffle après 5m de dénivelé, première alerte.
Descente de la Brèche (©restonicatrail)

Lac de Capitellu (©restonicatrail)

Passé le lac de Melo, on enquille dans un méga éboulis de la mort ! Je commence à ventiler sévère. Je n'ai plus de watt. J'arrive carbonisé aux bergeries de Grotelle, je ne peux rien avaler. Je me repose au moins 10min avant de repartir.


Frais comme un gardon
Bergeries de Grotelle
Heureusement ma doudou est là pour me réconforter. Ce n'est pas la grande forme, j'arrive juste à trottiner sur le plat et la descente, et encore quand ce n'est pas piégeux (c'est à dire pas souvent !) La traversée vers chez César me paraît interminable. Jean Louis Benedetti me rattrape nous discutons et partageons notre désespoir à chaque petite remontée.

Chez César
Je retrouve ma chérie au ravito. Je sais que cette montée sera longue, j'ai vue juste, 1h10 pour faire 680m, pause toutes les 5 min, pas de souffle, impossible de récupérer. J'ai l'étrange impression d'être à l'agonie, sans oxygène mais en même temps je ne souffre pas, je n'ai pas mal aux jambes, je me fais même plutôt plaisir. Je mets ça sur le compte d'une mauvaise oxygénation de mon cerveau.

Au col, j'en profite pour trottiner et rejoindre le ravito de la bergerie d'Azo. Là encore, je me pose un bon moment, accompagné des musiciens du groupe Diana di l'alba qui mettent l'ambiance. Je repars vers la Tavignanu, début correct, normal, ça descend, puis dés le premier coup de cul (20-50m D+), je rame comme un malade.
Une fois entrée dans les gorges de la Tavignanu, c'est pire, la chaleur est accablante. Je suis cramé et obligé de m'arrêter toutes les 5 minutes pour reprendre mon souffle, sans succès. Juste avant d'entrer dans Corte, je me fais doubler par la fusée Sandra Martin ! Je traverse les ruelles de Corte sous les applaudissements des badauds, bonne ambiance encore ! J'en termine avec cette balade en 11h12, 12ème, vite une Pietra !

Je récupère un sac finisher bien garni, avec en autre un couteau Corse et une Pietra. Je rejoins Guillaume Millet et les premiers finishers au bar. (Dawa et Guillaume Lenormand ont explosé le record en 8:44 sacré perf !). 10min sont passées depuis mon arrivée et Guitoune le flamby est en train se liquéfier. Je ne sens pas le truc, je rejoins la tente des secours pour me poser un peu. Je suis en hyperventilation, je n'arrive toujours pas à récupérer mon souffle.
Avec l'aide de l'infirmière, il me faudra une 1 heure pour être sur pieds. Le Doc de course vient me visiter. Je lui fais le topo des symptômes, hyperventilation, sifflements et compagnie : Le Doc : « Mais elle est où votre Ventoline ? » Moi : « Quelle Ventoline ? » Doc : « Parce que là vous faite de l'asthme de l'effort » Moi : « A bon c'est nouveau ca vient de sortir?» Cool, je ne repartirai pas bredouille, j'ai gagné de l'asthme youpi !
Sur mon brancard, je vois défiler les coureurs, Nico termine en 11h47, 18ème. Martine sur le Tavignanu se classe 2ème. Jean Christophe améliore son temps de l'année dernière, sans forcer, 19ème.

Superbe course, surement l'une des plus belles sur ce format, très exigeante, mais magnifique. L'organisation est impeccable, le balisage aussi. Ambiance conviviale sur les ravitos, avec des bénévoles efficaces et sympas. Si je devais mettre une note ce serait 20/20 rien que pour le parcours et la(les) Pietra à l’arrivée !
 

samedi 26 juin 2010

Plateau d'Alzo

Après une semaine de Beach, Pietra and Peanuts , avec Sev nous quittons avec regret le Cap Corse région splendide , direction Corti pour découvrir la dernière partie du Restonica trail sur l’invitation de Jean-Christophe. Après avoir posé notre campement sur l’aire de camping naturelle de Saint Pancrasse (que je ne saurais vous conseiller, en plus il faut du fromage de brebis, une tuerie !), accompagné de Jean Christophe et Roland, Sev nous monte dans la vallée de la Restonica. On s’arrête Chez César, départ de la montée vers le Plateau d’Alzo. 
La montée sous les pins, au frais est très agréable on discute de la course. Ils me font le topo de la course, en autres des coupes à prendre, ;) Non, en fait les coupes seront balisées, mais on ne sait jamais. On trottine souvent, le chemin n’est pas trop raide, seules les coupes se font en marchant. Il y a encore de la neige sur les sommets alentours, en autre sur le Rotondo. Une fois sortie de la forêt il ne reste que quelques mètres pour atteindre le col. 
La sortie sur le plateau d’Alzo est splendide, l’horizon s’ouvre sur le Cinto et les autres sommets. Le sentier fonce ensuite sur la bergerie, où l’on s’arrête saluer le berger, Jean-Christophe échange quelques mots en corse avec lui. Ensuite on entame la descente vers la Tavignanu, du caviar ! Un single souple et roulant difficile de ne pas se lâcher, je me régale. Il y a quelques remontées assassines qui feront mal au moral le jour de la course. Un peu avant le pont, nous croisons le père de Jean-Christophe qui a remonté les gorges (il fera la Tavignanu le weekend prochain). La descente rive gauche sera une vraie fournaise, c’est beau mais c’est chaud. Nous arrivons à Corti pile pour l’apéro. 
Une belle sortie, encore une semaine de barbotage avec mes amis les poissons et je serai fin prêt pour le grand tour. Content d’avoir pu découvrir ce final pas si facile que ça !

mardi 22 juin 2010

Cap Corse

Installé à Macinaghju pour quelques jours, je découvre le magnifique littoral corse avec le sentier des douaniers, un chemin qui longe la pointe du Cap Corse au cœur d’un site naturel préservé jusqu'au village de Barcaghju. C’est le bonheur de courir au dessus de cette mer turquoise, le sentier serpente dans le maquis, traverse des rivières, se perd sur les plages de sable, et à l’horizon toujours une tour génoise. Pause photos toutes les 5min obligatoire. Une sortie dépaysante, du genre inoubliable. A faire absolument.


lundi 31 mai 2010

Entrainement Mai


19-18/05/05 Plein de chenilles dans les arbres et dans mes cheveux, j'aime pas les chenilles!

16/05/10 Un peu veuteuteu dans la boue, et dans des descentes de malades( Chamrousse-Seiglières, St-Nizier (piste de DH)! Sont fous ces riders, même à pieds on n'a pas fait les malins!



Type Date Séance temps Km D+
Trail 03/05/2010 Mont Thou 00:51 11,0 480
Trail 07/05/2010 Mont Thou 00:51 11,0 480
Trail 09/05/2010 Tiranges 09:00 65,0 3780
VTT 13/05/2010 4S – Crêtes d'Herbeys 04:00 38,5 1100
VTT 14/05/2010 Descente de Chamrousse 02:00 25,0 200
Trail 15/05/2010 Rachais free session 01:51 16,0 1200
VTT 16/05/2010 St Nizier 05:00 40,0 1260
Trail 18/05/2010 Mont Thou 00:55 11,0 480
Trail 19/05/2010 Mont Thou 00:51 11,0 480
Trail 20/05/2010 Tour du Murier 01:04 11,3 588
VTT 23/05/2010 24h VTT du Lubéron 03:30 70,0 1500
Trail 26/05/2010 Rachais Xpress 01:18 7,4 808
Trail 29/05/2010 Vertical du Grand Serre 00:45 1,9 1000
VTT 29/05/2010 Sénépy 03:00 26,0 1000
Trail 30/05/2010 Seiglières-Luitel 03:30 30,0 1285


Total 38:28 175,6 15641

mardi 11 mai 2010

Tiranges , le bonheur est dans le sentier

Tel un oiseau migrateur, chaque année à la même période, je pars chercher les sentiers du bonheur à Tiranges. Depuis le Caroux j’ai fais que deux sorties de décrassage, donc là je sens bien que ça va être la sortie démontage, j’vais dérouiller!Malgré un état de forme apparent, je ne me fais pas d’illusion. J’estime mon crédit course à 30km et encore je suis généreux.

Après des heures de réflexions sur ma stratégie de course, j’ai un plan. Intelligemment, je décide de partir…à fond, à la one again. Première descente, je double tout le monde comme un sanglier, je m'explose un biceps au passage, mais putain que je me marre, le pieds ! Je suis en mode kamikaze. J’en remets une couche dans chaque descente. Je lâche les freins, ça frotte, ça craque, ça roule, total plaisir.
Je gère comme je peux, mais rapidement les voyants se mettent au rouge, Game Over ! C’est bien, j’ai tenu 20 km! Les coureurs me repassent un à un.

Bon maintenant fini les conneries, c’est qu’il va falloir rentrer au bercail et la route est encore longue, reste au moins 40 km. Seul problème j’ai l’impression d’en avoir déjà fait 80 ? Et puis je n’ai pas de plan B ? Gros coup de Calgon, j’ai envie d’arrêter, Gui essaie de me remotiver (je n’ai jamais abandonné, ce n’est pas à Tiranges que je vais commencer, boudiou!)

L’envie de terminer reprends vite le dessus, l’envie de courir aussi, les grimaces laissent place aux sourires. Je découvre ainsi la fin de parcours vraiment superbe. L’année dernière j’en n’avais pas bien profité le nez dans le guidon . Je boucle le tour en 9h, bien vidé, content comme tout et fier comme un bar tabac, de pas avoir lâché le morceau, heureux tout simplement de finir.

Je ne me lasse pas de venir ici, le parcours (no comment), l’accueil (encore inégalé), les rencontres (David, Laurent, Sam, Jean Mi, …) , c’est toujours pareil , mais chaque année c’est différent. Vivement l’année prochaine.

Bravo à Sam, premier ultra, premier poulet, trop de la chance.

Résultats ici :

2 Alpes Raidlight Trail , le Maratour des Glaciers is back!

Le mythique Maratour des Glaciers est de retour ! Le 4 juillet, les coureurs pourront à nouveau fouler le Dôme de Lauze à 3550m, sur un nouveau parcours. Ca va bruler les poumons et les pattes, les gars !

  

Le sommet se méritera, la boucle aligne 46km et 3050m de D+ au compteur.


Je ne pourrai pas faire cette édition par contre, je ferai une reconnaissance du parcours avec Arnaud (le gentil organisateur) le 11 juin , je vous en dirai plus à ce moment là.

Il y a aussi une boucle plus courte de 25 km et de 1750 m d+

Toutes les infos sur le site de la course : 2-alpes-raidlight-trail-4-juillet-2010

vendredi 7 mai 2010

A faire, la 1ére Verticale Du Grand Serre 29 mai


Pour les bouffeurs de D+,  voici "The" Epreuve pour se carboniser les pattes et se sortir le palpitant du caisson!


1000m de D+, pas un de plus, pas un de moins, le tout pour 2.1km,  c'est donc raide. L'occasion de venir claquer un chrono vertical. 

La Verticale Du Grand Serre, aura lieu le samedi 29 MAI, au départ de Cholonge. Elle est orchestrée par le DSA, efficacité, simplicité, et convivialité seront donc au rendez vous.  En plus on peut se baigner au lac juste à côtés après, bon quand la glace aura fondu...

Toutes les infos ici:   http://verticalgran dserre.free. fr/


Je serai de la partie soit avec dossard, soit dans le staff...

lundi 3 mai 2010

6666, le profil, climbing ok, downhill not ok!

Un petit coup d'œil sur le profil de ma montre suffit pour constater que le plus dur sur le tracé se sont les descentes!
Montées avalées entre 700-800m/h, et les descentes à peine plus vite à 1100m/h, va falloir travailler les descentes "courantes" mon petit Guillaume!


vendredi 30 avril 2010

6666 Occitane to the front.

Je passe sur le voyage sans encombre avec Jeff et Arnaud, pas de vieux qui paralyse, pas de Dauphiné Libéré, pas d’éboulement, si, juste chez Flunch la vinaigrette abominable, heureusement les pâtes bolo tenaient la route. Roquebrun mignon petit village, il n’y a pas grand monde, nous nous posons au bord de l'Orb, bucolique camp de base.

Nous préparons nos sacs, comme d’habitude on prend un max de trucs dont on ne se servira sûrement jamais mais la peur du manque est plus forte. Au départ de la navette pour Vailhan, nous retrouvons les deux Philippe (Clierzou63 et Verdier) affutés comme des arbalètes. Arrivés à Vailhan, il pleuviote, nous filons au contrôle des sacs. Une gentille contrôleuse fait le pointage de mon bagage "couverture ok, sifflet ok, veste ok, réserve… tout est ok, mais il manque votre gobelet monsieur!"
Arghhhhh ! Un corbeau passe. En pleurs je file au repas, noyer mon chagrin dans un plat de pâtes. Dans la salle du repas, on essaye comme on peut de se reposer.

On fignole les derniers détails, surtout on enchaine les aller-retours chez Jacob. Avant de partir je me bricole un gobelet de compet, le gobelet le plus Ecocert Label Rouge du peloton qui dit mieux ? Ah Ah !
Un dernier petit caca de la peur, puis on se dirige vers le départ. Briefing express, merci Antoine. On se fait des bisous avec Jeff et Arnaud, je crois que j’ai pleuré, je suis vraiment trop émotif. Avant le départ, je mentalise ma course, objectif faire les premiers 40km en courant, les bâtons resteront sur le sac. Ne pas se cramer pour assurer dans le Caroux, ensuite gérer, puis finir en mode survie.

Un petit coup de radio nostalgie avec Art of Noise, Moment in love, avant le départ, et c’est parti, les favoris sont là, ça discute, Philippe Nolimit, Pascal Blanc (mon favori), Oscar Perez (mon favori aussi), Benoît Depreville, et Patrice Paquier (1er de l’Ultra 6000D 2009) les outsiders, Yoyo Transpyr Déjà, Arnaud Mantoux, Clierzou63, tous restent sages. Première grimpette je crève de chaud, je vire mon Damart Thermolactyl. Premiers rochers, premières zippettes, je me boite le genou, Ola fait gaffe man ! Je reste sagement derrière Pascal Blanc, devant, Oscar et un relai sont en visu. On remonte doucement sur eux, dans la jungle du Caroux, les bâtons sur le sac m’obligent à quelques contorsions pour ne pas rester accroché aux branches.
L’allure est toujours très raisonnable. Je m’économise au maximum, j’applique la technique Jéjé-style foulée rasante, pas d’accélération, diesel Power. Dans les parties plus trialisantes ça ralentit, je trépigne derrière. On alterne les portions rapides avec des singles d’enfer, c’est génial. C’est au profit d’un de ces derniers que je mets le clignotant et passe devant. De mémoire c’est la partie la plus funky du parcours, un slalom géant entre les arbres, suivi de singles garriguants tonitruants. Derrière plus personne, je poursuis mon chemin sans me poser de question.

A Faugères, je visite le village à la recherche des balises, je retrouve mes copains, et nous arrivons en famille. No stop, deux bouts de banane et je file. Je poursuis à mon rythme, j’ai de la compression en montée alors j’en profite. Derrière les frontales se rapprochent à chaque section plus plate. Avant un gros raidard Oscar me recolle j’entends le bruit de ses bâtons, mais bizarrement je le lâche dans la montée. Ensuite c’est une succession de superbes montagnes russes. Dans la vallée, je devine les lumières de Lamalou, ça me motive. On a passé les 4h de course. Je suis toujours en tête mais à mon rythme donc no stress, je gère. Avant Lamalou, je me mets en roue libre sur la route et récupère de cette première section où je me suis régalé, c’est pourtant pas mon profil favori mais les singles techniques valaient le voyage. Oscar arrive au ravito juste derrière.

Changement rapide des piles de la frontale, Charles un pote de Grenoble, qui fait le relai avec Renaud Rouanet m’assiste et me remplit mon Camel puis m’accompagne jusqu'au pied de la montée. Merci Charles ! Je repars regonflé avec l’envie de bouffer du déniv, les bâtons sortis je vais pouvoir pousser sur les bras. Les montées sont entrecoupées de nombreuses relances que je n’avais pas notées sur la carte. Mine de rien on court pas mal dans ces montées ? Oscar s’est envolé devant, je ne le vois plus.
L’ascension passe rapidement, et assez vite j’attaque la descente et ses centaines de lacets. J’allonge la foulée, j’ai de bonnes jambes. Avec étonnement je rattrape Oscar et le double, il s’accroche et on arrive au ravito ensemble.

Je récupère mon sac de course, je fais le plein de gels et je repars illico, Oscar est déjà loin. On attaque là le plus gros morceau du parcours, la montée est superbe, même de nuit, J’aperçois le frontale d’Oscar juste devant, mais je n’essaye pas de le suivre, je reste à mon rythme je trouve que je monte déjà bien assez vite, j’en garde sous le pied pour courir sur les portions roulantes.
La végétation s’éclaircit, la bruyère fait son apparition, Caroux nous voilà ! Je me fais atomiser par une fille qui court le relai, elle monte comme un avion ! Une fois sur le plateau, j’aperçois Oscar qui s’envole. Je trottine, les jambes commencent à être plus lourdes. On traverse une tourbière puis c’est parti pour la descente. Ça attaque bien raide par une succession de dalles, et de rochers. Je recherche les rubalises, il n’y a pas vraiment de sentier alors je taille au mieux, ensuite c'est du classique, un bon sentier avec des dalles fracassantes, le crux du coin. En bas des gorges, passé une passerelle pour traverser l’Héric, reste juste quelques mètres de route pour rejoindre le ravito de Mons (km 74). Oscar le quitte au moment où j’arrive.

Je me pose 10 min environ, je fais le point avec les gars de MoussProd qui suivent la course. Le jour va se lever, ça me motive on va découvrir le paysage. Je repars, stop faux départ, je mets la béquille et ponds un joli MaKomoulage. La montée au Montahut est progressive et très agréable. Une jolie descente conduit jusqu'au lac de l’Airette, à partir de là c’est un peu plus costaud, d’abord une piste raide. Suivie d’une traversée interminable, c’est beau mais c’est long. J’ai le temps d’admirer le granite du massif. En fait ce qui me fruste c’est de ne pas savoir où je vais. Cette montée est la plus exigeante du parcours, des traversées de ruisseaux, des marches, des relances, des descentes, des murs raides, rien ne nous est épargné, pour finir un mur DFCI heureusement pas très long. On se sent loin de tout, belle ambiance.
Juste avant la fin je lâche quelques grognements d’impatience, puis c’est la descente, le début est très classe, tout droit dans les rochers et la terre souple, il n’y a qu’à se laisser glisser, sauvage, j’adore. Je recherche les mouflons mais rien vu (si dans la nuit un blaireau, un gros crapaud, et une belle couleuvre sur la fin). Ensuite c’est du beau chemin bien cassant jusqu’en bas, je subis pas mal dans cette descente. Le ravito d’Olargues se mérite, faut se cogner une belle escalade jusqu’au sommet du village, j’adhère.

C’est la fin de la partie Caroux, le plus dur est fait. Il reste environ 30km. Oscar a 20min d’avance, et le troisième semble loin derrière. C’est tout bon, je vais gérer tranquillement ma seconde place. J’ai toujours du jus en montée, j’ai presque du mal à y croire, je m’enflamme pas, parce que sur le plat j’avance plus un cachou.
Passé une longue piste qui bizarrement me parait pas si difficile que ça, reste la montée du Naudech, j’attaque le raidard, à 800-900m/h avec des pointes à 1100m/h, je me fais plaisir. L’antenne relais est en vue, je salue les deux bénévoles tranquillou biloutes installés au sommet, m’ont fait envie ces deux là.
Puis je me lance dans une descente comme je les aime, raide avec des cailloux. Ce n’est pas pour ca que j’avance plus vite. Coup d’œil à l’alti, toujours loin du ravito, passé un col, je me retrouve dans les vignes, j’en profite pour jardiner un peu. Je commence à saturer, les jambes sont raides et la foulée moins efficace. Passage du pont je fais mine de ne pas être fatigué devant les spectateurs.
Enfin le ravito, je me pose sur une chaise, coca eau gazeuse. Je demande des infos sur le troisième, on m’indique qu’il n’est toujours pas en vue. Après m’être réhydraté, je déguerpis, dernière ligne droite, serein, je vais aller la chercher cette deuxième place. Après avoir traversé le village de Vieussan, on attaque une jolie grimpette dans le maquis, ça restera une de mes montées préférées.
J’ai toujours les watts en montée, pour le reste j’ai plus de motive. Je marche, plus de goût de courir. Le mental s’est barré, personne à l’horizon ni devant ni derrière alors j’ai du mal trouvé la motive. Après une descente assez pénible sur un sentier de débardage non débardé, un bon sentier nous fait grimper jusqu’au pied des crêtes terminales.
Physiquement les ressources sont là, mais mentalement je patine grave, je suis complètement cramé du bulbe, en gros j’en ai plein le c... L’alti indique que la fin est proche mais toujours pas de village en vue. Le sentier doit être très sympa…avec des jambes. J’atteins un col, je bascule, Alléluia une lumière m’aveugle, en bas Roquebrun. Petit craquage, l’émotion de finir. J’allonge la foulée dans la descente pour faire style, je me retourne comme même pour être sur qu’il n’y aura pas de surprise. C’est dans la poche, je passe la ligne d’arrivée heureux.
Je m’effondre sur une chaise à l’ombre et décapsule une bière bien méritée, le bonheur. 10 min après arrive le troisième Patrice Paquier J’adore qu’un plan ce déroule sans accro comme disait le philosophe. Ensuite les arrivées s’enchainent Benoit, PhV. On se raconte nos courses, bilan on en a tous bavé, hé hé !

Effet bière, je commence à ressentir le besoin d’aller me coucher. A la voiture je déroule mon matelas dans les galets et m’écroule comme une fiente pendant que les mosquitos me font ma fête. Le téléphone sonne c’est Jeff, il est en train de gerber. Je lui décris la fin super facile qui l’attend, que de la descente, minimum4 heures pour faire les 14 km. Je me rendors encore quelques minutes. Finalement je décide d’aller nourrir les moustiques de camping un peu plus loin. Je suis en train finir le montage du campement louveteau quand j’entends le speaker décrire l’arrivée d’un bolide qui dévale la descente finale, je branche mes yeux bioniques, c’est Arnaud, je remobilise toute mon énergie et file le retrouver, 30min après je retrouve le gaillard, il est cuit, à point, je le laisse reposer à l’ombre, avant de l’entreprendre. Il me raconte son périple, il a fait une superbe course, pas loin de rentrer dans les dix. Après avoir retrouvé un visage humain, il monte au camping, pendant que je file rechercher les sacs de course. Au camping pas d’Arnaud ? Le téléphone sonne :
Arnaud "Allo, t’es ou ?"
Moi "Au camping comme on a dit et toi ?"
Arnaud " …….euuuuuh au bord de la rivière ? …. me suis trompé ?…… "
Une douche et au lit, il a morflé le gamin !
Jeff approche de l’arrivée, j’essaye de me lever, mais mes yeux refusent, je me rendors. Il déboule au campement fringant comme un vieux chat de gouttière, il a déjà siroté deux panachés sans la limonade, une douche et au lit même tarif que les autres. Il a quand même gerbé pendant 30 bornes, il est dur au mal ce Jeff, il y a longtemps que j’aurais jeté mon dossard. Avec Arnaud on commence à crever la dalle, on va déguster le repas. Encore un super accueil à la salle de la marie, on plaisante avec les bénévoles. Je me gave de pâté et de saucissons accompagnés de pain avec du beurre, un éclair au chocolat et au lit.

Le lendemain, à la remise des saucissons, je retrouve les copains, Phv, Yoyo, Pascal. On discute un peu avec tout le monde. 
 Puis c’est le retour pépère à Grenoble, un plein de gasoil, une grande frite mayo ketchup, le weekend parfait.

Un grand merci et un grand bravo à Antoine, Pascal et tout le staff, pour cette belle première. C’est une course difficile, tôt en saison mais qui reste accessible. Le parcours n’est pas si technique que ça, mais on sent bien les 118km par contre. Il n’y a pas de gros dénivelé sélectif et il y a toujours des sections pour se refaire la cerise. Même si personnellement ce sont ces alternances que j’ai trouvé les plus usantes. Organisation irréprochable, bénévoles sympathiques et surmotivés, ne changez rien, (si le profil et le site internet ;) )

Résultats sur le site de la course

1    PEREZ LOPEZ Oscar     15h33
2    BERNARD Guillaume     16h56
3    PAQUIER Patrice       17h06
4    DE PREVILLE Benoît    17h18
5    VERDIER Philippe      17h23
6    SCHOUTHEER Bernard    17h43
7    PLANES Lionel         18h45
8    CHALEYER Eric         19h04
9    COINTEPAS Nicolas     19h13
10   ZADOKS Gideon         19h39
       
13   MANTOUX Arnaud        20h02
       
15   LECOMTE Emilie        20h09
       
33   COEURJOLLY Jeff       23h05
       
35   LABAZUY Philippe      23h15


Une spéciale dédicace à l’équipe de MoussProduction, ils m’ont encouragé tout le long du parcours incroyable, ils se télétransportaient c’est pas possible autrement!