Tel un oiseau migrateur, chaque année à la même période, je pars chercher les sentiers du bonheur à Tiranges.
Depuis le Caroux j’ai fais que deux sorties de décrassage, donc là je sens bien que ça va être la sortie démontage, j’vais dérouiller!Malgré un état de forme apparent, je ne me fais pas d’illusion. J’estime mon crédit course à 30km et encore je suis généreux.
Après des heures de réflexions sur ma stratégie de course, j’ai un plan. Intelligemment, je décide de partir…à fond, à la one again. Première descente, je double tout le monde comme un sanglier, je m'explose un biceps au passage, mais putain que je me marre, le pieds !
Je suis en mode kamikaze. J’en remets une couche dans chaque descente. Je lâche les freins, ça frotte, ça craque, ça roule, total plaisir.
Je gère comme je peux, mais rapidement les voyants se mettent au rouge, Game Over ! C’est bien, j’ai tenu 20 km! Les coureurs me repassent un à un.
Bon maintenant fini les conneries, c’est qu’il va falloir rentrer au bercail et la route est encore longue, reste au moins 40 km. Seul problème j’ai l’impression d’en avoir déjà fait 80 ? Et puis je n’ai pas de plan B ? Gros coup de Calgon, j’ai envie d’arrêter, Gui essaie de me remotiver (je n’ai jamais abandonné, ce n’est pas à Tiranges que je vais commencer, boudiou!)
L’envie de terminer reprends vite le dessus, l’envie de courir aussi, les grimaces laissent place aux sourires. Je découvre ainsi la fin de parcours vraiment superbe. L’année dernière j’en n’avais pas bien profité le nez dans le guidon .
Je boucle le tour en 9h, bien vidé, content comme tout et fier comme un bar tabac, de pas avoir lâché le morceau, heureux tout simplement de finir.
Je ne me lasse pas de venir ici, le parcours (no comment), l’accueil (encore inégalé), les rencontres (David, Laurent, Sam, Jean Mi, …) , c’est toujours pareil , mais chaque année c’est différent.
Vivement l’année prochaine.
Bravo à Sam, premier ultra, premier poulet, trop de la chance.
Résultats ici :
«Sois fainéant Tu vivras content» Tu aurais peut-être dû écouter Coluche pour ce Tirange là ... faut dire que tu sors d'une "coursette" de plus de 100km et 6666D+ non ???
RépondreSupprimerTrès bonne gestion de course, mon guitoune.
RépondreSupprimerOn sent derrière tout cela une excellente préparation mentale.
Du coup on attend avec impatience la réunion préparatoire pour le grp pour que tu nous délivres toutes tes petites astuces.
Par exemple moi j'suis trop con, au départ je gère. Alors qu'en fait il faut pas. Pareil, au ravito il m'arrive de manger...quelle connerie faut r'partir à fond.
T'as cinquante ans d'avance sur la recherche et tous les algorithmes de calcul haute performance!
Ola,
RépondreSupprimerEffectivement, très très belle gestion de course, un modèle !! Il te manquait les frites et la mayo sur les ravitos : Tu n'as qu'à engueuler Gui, c'est de sa faute !!
Pour la réunion préparatoire GRP, j'aimerais bien que tu insistes sur la mentalisation de la gestion de l'effort. Je suis sûr que tu pourrais créer un modèle numérique en te servant de l'analyse de la régularité de signaux temporels (et intemporels du coup) par des processus multi-fractionnaires. Tu nous tiens au courant de la date ...
Et puis tu peux me remettre mes jolies photos sur l'article des 2 Alpes stp !!
RépondreSupprimerMoi, je pense plutôt que tu voulais courir à fond après le poulet... en tout cas, 2 semaines après le gros morceau de la 6666, ça reste une sacré perf ! Bravo !!!
RépondreSupprimert'es un malade toi!
RépondreSupprimerc'est quoi ton problème, faut en parler, tu peux pas rester comme ça.