Samedi soir je quitte les Dentelles de Montmirail avec un peu de regret, direction Saint Etienne, 3 heures de route plus tard j’arrive à Tiranges. Je retrouve plein de copains UFO : Vince, Mich, Guillaume Millet (organisateur, et traceur fou !), Eric Bonnotte, Sam, Gilbert,…. On se jette une bière avant la pasta party. merci Guillaume !
Ça parle course à pieds évidement, tout en savourant les délicieuses pâtes sauce roquefort. J’adore cette ambiance d’avant course, authentique et chaleureuse, comme à la maison ! Les bénévoles sont aux petit soins avec nous, je mange tout ce qui passe, pâtes, tartes, j’ai l’impression d’être le seul à me bâfrer ?
Guillaume propose de nous loger chez ses beaux-parents, nous sommes cinq à poser les duvets dans le salon, c’est royal ! Dommage que je ne puisse pas en profiter, je tousse une bonne partie de la nuit. Réveil difficile à 5h, je suis dans le pâté complet Et là, classe internationale, Guillaume nous a préparé un petit déjeuner 4 étoiles ! J’ingurgite un café et une banane et pars chercher mon dossard.
Je rejoins la cinquantaine de coureurs sous l’arche de départ. Je distingue plusieurs coureurs bien affutés en autre Lionel Trivel toujours sur le podium les années précédentes, le favori aujourd’hui. Mon pronostic du jour : Trivel, Cercueil, Bonnotte.
Cette année nous ferons le parcours dans le sens inverse, avec quelles nouveautés, mais je fais entièrement confiance à Guillaume. Sur qu’on va déguster ! On va en bouffer du cheminou à mémé taillé à la machette que seuls les autochtones et les sangliers connaissent.
6h le départ est donné. Rapidement Mich passe devant suivi d’une petite dizaine de coureurs. Je reste en retrait à mon rythme, le temps de faire chauffer le moteur. Rapidement je me rends compte que mes jambes tournent bien. Première descente, je me lâche, les jambes sont solides et véloces, je sens que je vais pouvoir m’amuser. Comme je n’ai pas la condition pour aller chercher une perf, je décide de récupérer sur les parties roulantes, de gérer mes montées et par contre d’attaquer dans les descentes et les parties techniques.
Je commence par rattraper Mich après 15 km. Quelques minutes plus tard un coureur revient sur moi, en me retournant, comme une buse je rate la bifurcation. Je me prends 2-3min, heureusement ensuite ça descend, je recolle et redouble, il s’accroche sur le roulant, heureusement ca remonte, je le lâche.
Juste avant le deuxième ravito, à environ la moitié du parcours je rattrape le 4ème, il a l’air cramé, je l’encourage pour qu’il s’accroche. Ravitos express, deux Coca, et je repars. Plus loin je croise Laurent de l’organisation, il m’annonce qu’il reste 27 km et que le 3ème est à 3-4 minutes. Déclic 3ème=poulet, je fonce, je descends plein gaz, puis au bout de quelques minute, je n’aperçois plus de rubalise, put... ! Je croise une vieille dame avec ses 5 chiens qui me confirme que c’est bon chemin. J’hésite…et là je me rappelle la 1ére règle de survie en course : « Ne jamais écouter les indications des bénévoles, des spectateurs et des locaux ! », ah les réflexes ! Je remonte péniblement. Enfin je croise les énormes indications orange tracées au sol et le 6ème . Je lui raconte que je me suis lardé, puis je redouble le 5ème qui comprends pas d’où je ressors ? J’ai dû perdre 5min dans l’histoire, pas grave j’avais qu’à pas papillonner !
Je suis toujours aussi motivé pour aller chercher mon poulet. Je force un peu plus sur le plat, je sais que c’est là que je perds du temps. Enfin le ravito et là surprise mon poulet ! Qui détale aussi sec en me voyant débouler. j'esquisse un sourire malicieux qui fait bien rigoler les bénévoles, le poulet est cuit, miam, miam. J’ai l’avantage de connaitre parcours, je sais ce qu’il reste et où sont les difficultés, un plus pour gérer. Il reste moins de 20km, quand je le double dans un des murs qui font la renommée de la course, obligé de sortir les griffes pour grimper !
Fabien Chartoire c’est son nom, reste au contact à quelques mètres derrière, je suis obligé d’augmenter la cadence dans les montées, pour conserver de l’avance. Il faudra que j’attende une belle descente pour le lâcher définitivement. Je me retourne de temps en temps, Eric doit avoir pris son rythme de croisière, il devrait pas tarder à surgir.
Arrivée à Chalencon, je reprends 2 verres de Coca, reste 13 km, que je visualise assez bien. Le 4ème doit être assez proche. De ce que j’ai vu il court plutôt vite sur le plat et les faux plats par contre dans les descentes et les montées je reprends l’avantage. Du coup, je peux me permet de marcher plus souvent, à vrai dire j’ai plus envie de courir. Y’a plus d’enjeu, je ne pourrai pas revenir sur le deuxième, et je contiens le 4ème, pas envie de forcer. Je vais profiter : marche et petites foulées sur le plat et gros taquet dans le technique.
Dernière descente j’aperçois le village, reste 1 km, je me retourne, derrière j’aperçois le maillot rouge de mon poursuivant, pas de panique, j’allonge la foulée, et déroule jusqu’à l’arrivée.
Au final je boucle le tour en 07h12, 3ème scratch, avec beaucoup de plaisir et de très bonnes sensations, pas de crampes pas de douleurs. J’ai bien géré sans jamais me mettre dans le dur. Le parcours est extra, il s’améliore d’année en année, mais là je crois qu’il y a plus grand chose à changer. Le balisage est béton. Les passages techniques sont ludiques, et jamais piégeux on peut y aller les yeux fermés, 65 km où l’on n’a pas le temps de s’ennuyer !
Je repars de Tiranges avec un superbe poulet fermier ! L’année prochaine j’y retourne. Un immense merci à l’organisation et à Guillaume pour son accueil incroyable.
Ça parle course à pieds évidement, tout en savourant les délicieuses pâtes sauce roquefort. J’adore cette ambiance d’avant course, authentique et chaleureuse, comme à la maison ! Les bénévoles sont aux petit soins avec nous, je mange tout ce qui passe, pâtes, tartes, j’ai l’impression d’être le seul à me bâfrer ?
Guillaume propose de nous loger chez ses beaux-parents, nous sommes cinq à poser les duvets dans le salon, c’est royal ! Dommage que je ne puisse pas en profiter, je tousse une bonne partie de la nuit. Réveil difficile à 5h, je suis dans le pâté complet Et là, classe internationale, Guillaume nous a préparé un petit déjeuner 4 étoiles ! J’ingurgite un café et une banane et pars chercher mon dossard.
Je rejoins la cinquantaine de coureurs sous l’arche de départ. Je distingue plusieurs coureurs bien affutés en autre Lionel Trivel toujours sur le podium les années précédentes, le favori aujourd’hui. Mon pronostic du jour : Trivel, Cercueil, Bonnotte.
Cette année nous ferons le parcours dans le sens inverse, avec quelles nouveautés, mais je fais entièrement confiance à Guillaume. Sur qu’on va déguster ! On va en bouffer du cheminou à mémé taillé à la machette que seuls les autochtones et les sangliers connaissent.
6h le départ est donné. Rapidement Mich passe devant suivi d’une petite dizaine de coureurs. Je reste en retrait à mon rythme, le temps de faire chauffer le moteur. Rapidement je me rends compte que mes jambes tournent bien. Première descente, je me lâche, les jambes sont solides et véloces, je sens que je vais pouvoir m’amuser. Comme je n’ai pas la condition pour aller chercher une perf, je décide de récupérer sur les parties roulantes, de gérer mes montées et par contre d’attaquer dans les descentes et les parties techniques.
Je commence par rattraper Mich après 15 km. Quelques minutes plus tard un coureur revient sur moi, en me retournant, comme une buse je rate la bifurcation. Je me prends 2-3min, heureusement ensuite ça descend, je recolle et redouble, il s’accroche sur le roulant, heureusement ca remonte, je le lâche.
Juste avant le deuxième ravito, à environ la moitié du parcours je rattrape le 4ème, il a l’air cramé, je l’encourage pour qu’il s’accroche. Ravitos express, deux Coca, et je repars. Plus loin je croise Laurent de l’organisation, il m’annonce qu’il reste 27 km et que le 3ème est à 3-4 minutes. Déclic 3ème=poulet, je fonce, je descends plein gaz, puis au bout de quelques minute, je n’aperçois plus de rubalise, put... ! Je croise une vieille dame avec ses 5 chiens qui me confirme que c’est bon chemin. J’hésite…et là je me rappelle la 1ére règle de survie en course : « Ne jamais écouter les indications des bénévoles, des spectateurs et des locaux ! », ah les réflexes ! Je remonte péniblement. Enfin je croise les énormes indications orange tracées au sol et le 6ème . Je lui raconte que je me suis lardé, puis je redouble le 5ème qui comprends pas d’où je ressors ? J’ai dû perdre 5min dans l’histoire, pas grave j’avais qu’à pas papillonner !
Je suis toujours aussi motivé pour aller chercher mon poulet. Je force un peu plus sur le plat, je sais que c’est là que je perds du temps. Enfin le ravito et là surprise mon poulet ! Qui détale aussi sec en me voyant débouler. j'esquisse un sourire malicieux qui fait bien rigoler les bénévoles, le poulet est cuit, miam, miam. J’ai l’avantage de connaitre parcours, je sais ce qu’il reste et où sont les difficultés, un plus pour gérer. Il reste moins de 20km, quand je le double dans un des murs qui font la renommée de la course, obligé de sortir les griffes pour grimper !
Fabien Chartoire c’est son nom, reste au contact à quelques mètres derrière, je suis obligé d’augmenter la cadence dans les montées, pour conserver de l’avance. Il faudra que j’attende une belle descente pour le lâcher définitivement. Je me retourne de temps en temps, Eric doit avoir pris son rythme de croisière, il devrait pas tarder à surgir.
Arrivée à Chalencon, je reprends 2 verres de Coca, reste 13 km, que je visualise assez bien. Le 4ème doit être assez proche. De ce que j’ai vu il court plutôt vite sur le plat et les faux plats par contre dans les descentes et les montées je reprends l’avantage. Du coup, je peux me permet de marcher plus souvent, à vrai dire j’ai plus envie de courir. Y’a plus d’enjeu, je ne pourrai pas revenir sur le deuxième, et je contiens le 4ème, pas envie de forcer. Je vais profiter : marche et petites foulées sur le plat et gros taquet dans le technique.
Dernière descente j’aperçois le village, reste 1 km, je me retourne, derrière j’aperçois le maillot rouge de mon poursuivant, pas de panique, j’allonge la foulée, et déroule jusqu’à l’arrivée.
Au final je boucle le tour en 07h12, 3ème scratch, avec beaucoup de plaisir et de très bonnes sensations, pas de crampes pas de douleurs. J’ai bien géré sans jamais me mettre dans le dur. Le parcours est extra, il s’améliore d’année en année, mais là je crois qu’il y a plus grand chose à changer. Le balisage est béton. Les passages techniques sont ludiques, et jamais piégeux on peut y aller les yeux fermés, 65 km où l’on n’a pas le temps de s’ennuyer !
Je repars de Tiranges avec un superbe poulet fermier ! L’année prochaine j’y retourne. Un immense merci à l’organisation et à Guillaume pour son accueil incroyable.