Je passe sur le voyage sans encombre avec Jeff et Arnaud, pas de vieux qui paralyse, pas de Dauphiné Libéré, pas d’éboulement, si, juste chez Flunch la vinaigrette abominable, heureusement les pâtes bolo tenaient la route. Roquebrun mignon petit village, il n’y a pas grand monde, nous nous posons au bord de l'Orb, bucolique camp de base.
Nous préparons nos sacs, comme d’habitude on prend un max de trucs dont on ne se servira sûrement jamais mais la peur du manque est plus forte. Au départ de la navette pour Vailhan, nous retrouvons les deux Philippe (Clierzou63 et Verdier) affutés comme des arbalètes. Arrivés à Vailhan, il pleuviote, nous filons au contrôle des sacs. Une gentille contrôleuse fait le pointage de mon bagage "couverture ok, sifflet ok, veste ok, réserve… tout est ok, mais il manque votre gobelet monsieur!"
Nous préparons nos sacs, comme d’habitude on prend un max de trucs dont on ne se servira sûrement jamais mais la peur du manque est plus forte. Au départ de la navette pour Vailhan, nous retrouvons les deux Philippe (Clierzou63 et Verdier) affutés comme des arbalètes. Arrivés à Vailhan, il pleuviote, nous filons au contrôle des sacs. Une gentille contrôleuse fait le pointage de mon bagage "couverture ok, sifflet ok, veste ok, réserve… tout est ok, mais il manque votre gobelet monsieur!"
Arghhhhh ! Un corbeau passe. En pleurs je file au repas, noyer mon chagrin dans un plat de pâtes. Dans la salle du repas, on essaye comme on peut de se reposer.
On fignole les derniers détails, surtout on enchaine les aller-retours chez Jacob. Avant de partir je me bricole un gobelet de compet, le gobelet le plus Ecocert Label Rouge du peloton qui dit mieux ? Ah Ah !
Un dernier petit caca de la peur, puis on se dirige vers le départ. Briefing express, merci Antoine. On se fait des bisous avec Jeff et Arnaud, je crois que j’ai pleuré, je suis vraiment trop émotif. Avant le départ, je mentalise ma course, objectif faire les premiers 40km en courant, les bâtons resteront sur le sac. Ne pas se cramer pour assurer dans le Caroux, ensuite gérer, puis finir en mode survie.
Un petit coup de radio nostalgie avec Art of Noise, Moment in love, avant le départ, et c’est parti, les favoris sont là, ça discute, Philippe Nolimit, Pascal Blanc (mon favori), Oscar Perez (mon favori aussi), Benoît Depreville, et Patrice Paquier (1er de l’Ultra 6000D 2009) les outsiders, Yoyo Transpyr Déjà, Arnaud Mantoux, Clierzou63, tous restent sages. Première grimpette je crève de chaud, je vire mon Damart Thermolactyl. Premiers rochers, premières zippettes, je me boite le genou, Ola fait gaffe man ! Je reste sagement derrière Pascal Blanc, devant, Oscar et un relai sont en visu. On remonte doucement sur eux, dans la jungle du Caroux, les bâtons sur le sac m’obligent à quelques contorsions pour ne pas rester accroché aux branches.
L’allure est toujours très raisonnable. Je m’économise au maximum, j’applique la technique Jéjé-style foulée rasante, pas d’accélération, diesel Power. Dans les parties plus trialisantes ça ralentit, je trépigne derrière. On alterne les portions rapides avec des singles d’enfer, c’est génial. C’est au profit d’un de ces derniers que je mets le clignotant et passe devant. De mémoire c’est la partie la plus funky du parcours, un slalom géant entre les arbres, suivi de singles garriguants tonitruants. Derrière plus personne, je poursuis mon chemin sans me poser de question.
A Faugères, je visite le village à la recherche des balises, je retrouve mes copains, et nous arrivons en famille. No stop, deux bouts de banane et je file. Je poursuis à mon rythme, j’ai de la compression en montée alors j’en profite. Derrière les frontales se rapprochent à chaque section plus plate. Avant un gros raidard Oscar me recolle j’entends le bruit de ses bâtons, mais bizarrement je le lâche dans la montée. Ensuite c’est une succession de superbes montagnes russes. Dans la vallée, je devine les lumières de Lamalou, ça me motive. On a passé les 4h de course. Je suis toujours en tête mais à mon rythme donc no stress, je gère. Avant Lamalou, je me mets en roue libre sur la route et récupère de cette première section où je me suis régalé, c’est pourtant pas mon profil favori mais les singles techniques valaient le voyage. Oscar arrive au ravito juste derrière.
Changement rapide des piles de la frontale, Charles un pote de Grenoble, qui fait le relai avec Renaud Rouanet m’assiste et me remplit mon Camel puis m’accompagne jusqu'au pied de la montée. Merci Charles ! Je repars regonflé avec l’envie de bouffer du déniv, les bâtons sortis je vais pouvoir pousser sur les bras. Les montées sont entrecoupées de nombreuses relances que je n’avais pas notées sur la carte. Mine de rien on court pas mal dans ces montées ? Oscar s’est envolé devant, je ne le vois plus.
L’ascension passe rapidement, et assez vite j’attaque la descente et ses centaines de lacets. J’allonge la foulée, j’ai de bonnes jambes. Avec étonnement je rattrape Oscar et le double, il s’accroche et on arrive au ravito ensemble.
Je récupère mon sac de course, je fais le plein de gels et je repars illico, Oscar est déjà loin. On attaque là le plus gros morceau du parcours, la montée est superbe, même de nuit, J’aperçois le frontale d’Oscar juste devant, mais je n’essaye pas de le suivre, je reste à mon rythme je trouve que je monte déjà bien assez vite, j’en garde sous le pied pour courir sur les portions roulantes.
La végétation s’éclaircit, la bruyère fait son apparition, Caroux nous voilà ! Je me fais atomiser par une fille qui court le relai, elle monte comme un avion ! Une fois sur le plateau, j’aperçois Oscar qui s’envole. Je trottine, les jambes commencent à être plus lourdes. On traverse une tourbière puis c’est parti pour la descente. Ça attaque bien raide par une succession de dalles, et de rochers. Je recherche les rubalises, il n’y a pas vraiment de sentier alors je taille au mieux, ensuite c'est du classique, un bon sentier avec des dalles fracassantes, le crux du coin. En bas des gorges, passé une passerelle pour traverser l’Héric, reste juste quelques mètres de route pour rejoindre le ravito de Mons (km 74). Oscar le quitte au moment où j’arrive.
Je me pose 10 min environ, je fais le point avec les gars de MoussProd qui suivent la course. Le jour va se lever, ça me motive on va découvrir le paysage. Je repars, stop faux départ, je mets la béquille et ponds un joli MaKomoulage. La montée au Montahut est progressive et très agréable. Une jolie descente conduit jusqu'au lac de l’Airette, à partir de là c’est un peu plus costaud, d’abord une piste raide. Suivie d’une traversée interminable, c’est beau mais c’est long. J’ai le temps d’admirer le granite du massif. En fait ce qui me fruste c’est de ne pas savoir où je vais. Cette montée est la plus exigeante du parcours, des traversées de ruisseaux, des marches, des relances, des descentes, des murs raides, rien ne nous est épargné, pour finir un mur DFCI heureusement pas très long. On se sent loin de tout, belle ambiance.
Juste avant la fin je lâche quelques grognements d’impatience, puis c’est la descente, le début est très classe, tout droit dans les rochers et la terre souple, il n’y a qu’à se laisser glisser, sauvage, j’adore. Je recherche les mouflons mais rien vu (si dans la nuit un blaireau, un gros crapaud, et une belle couleuvre sur la fin). Ensuite c’est du beau chemin bien cassant jusqu’en bas, je subis pas mal dans cette descente. Le ravito d’Olargues se mérite, faut se cogner une belle escalade jusqu’au sommet du village, j’adhère.
C’est la fin de la partie Caroux, le plus dur est fait. Il reste environ 30km. Oscar a 20min d’avance, et le troisième semble loin derrière. C’est tout bon, je vais gérer tranquillement ma seconde place. J’ai toujours du jus en montée, j’ai presque du mal à y croire, je m’enflamme pas, parce que sur le plat j’avance plus un cachou.
Passé une longue piste qui bizarrement me parait pas si difficile que ça, reste la montée du Naudech, j’attaque le raidard, à 800-900m/h avec des pointes à 1100m/h, je me fais plaisir. L’antenne relais est en vue, je salue les deux bénévoles tranquillou biloutes installés au sommet, m’ont fait envie ces deux là.
Puis je me lance dans une descente comme je les aime, raide avec des cailloux. Ce n’est pas pour ca que j’avance plus vite. Coup d’œil à l’alti, toujours loin du ravito, passé un col, je me retrouve dans les vignes, j’en profite pour jardiner un peu. Je commence à saturer, les jambes sont raides et la foulée moins efficace. Passage du pont je fais mine de ne pas être fatigué devant les spectateurs.
Enfin le ravito, je me pose sur une chaise, coca eau gazeuse. Je demande des infos sur le troisième, on m’indique qu’il n’est toujours pas en vue. Après m’être réhydraté, je déguerpis, dernière ligne droite, serein, je vais aller la chercher cette deuxième place. Après avoir traversé le village de Vieussan, on attaque une jolie grimpette dans le maquis, ça restera une de mes montées préférées.
J’ai toujours les watts en montée, pour le reste j’ai plus de motive. Je marche, plus de goût de courir. Le mental s’est barré, personne à l’horizon ni devant ni derrière alors j’ai du mal trouvé la motive. Après une descente assez pénible sur un sentier de débardage non débardé, un bon sentier nous fait grimper jusqu’au pied des crêtes terminales.
Physiquement les ressources sont là, mais mentalement je patine grave, je suis complètement cramé du bulbe, en gros j’en ai plein le c... L’alti indique que la fin est proche mais toujours pas de village en vue. Le sentier doit être très sympa…avec des jambes. J’atteins un col, je bascule, Alléluia une lumière m’aveugle, en bas Roquebrun. Petit craquage, l’émotion de finir. J’allonge la foulée dans la descente pour faire style, je me retourne comme même pour être sur qu’il n’y aura pas de surprise. C’est dans la poche, je passe la ligne d’arrivée heureux.
Je m’effondre sur une chaise à l’ombre et décapsule une bière bien méritée, le bonheur. 10 min après arrive le troisième Patrice Paquier J’adore qu’un plan ce déroule sans accro comme disait le philosophe. Ensuite les arrivées s’enchainent Benoit, PhV. On se raconte nos courses, bilan on en a tous bavé, hé hé !
On fignole les derniers détails, surtout on enchaine les aller-retours chez Jacob. Avant de partir je me bricole un gobelet de compet, le gobelet le plus Ecocert Label Rouge du peloton qui dit mieux ? Ah Ah !
Un dernier petit caca de la peur, puis on se dirige vers le départ. Briefing express, merci Antoine. On se fait des bisous avec Jeff et Arnaud, je crois que j’ai pleuré, je suis vraiment trop émotif. Avant le départ, je mentalise ma course, objectif faire les premiers 40km en courant, les bâtons resteront sur le sac. Ne pas se cramer pour assurer dans le Caroux, ensuite gérer, puis finir en mode survie.
Un petit coup de radio nostalgie avec Art of Noise, Moment in love, avant le départ, et c’est parti, les favoris sont là, ça discute, Philippe Nolimit, Pascal Blanc (mon favori), Oscar Perez (mon favori aussi), Benoît Depreville, et Patrice Paquier (1er de l’Ultra 6000D 2009) les outsiders, Yoyo Transpyr Déjà, Arnaud Mantoux, Clierzou63, tous restent sages. Première grimpette je crève de chaud, je vire mon Damart Thermolactyl. Premiers rochers, premières zippettes, je me boite le genou, Ola fait gaffe man ! Je reste sagement derrière Pascal Blanc, devant, Oscar et un relai sont en visu. On remonte doucement sur eux, dans la jungle du Caroux, les bâtons sur le sac m’obligent à quelques contorsions pour ne pas rester accroché aux branches.
L’allure est toujours très raisonnable. Je m’économise au maximum, j’applique la technique Jéjé-style foulée rasante, pas d’accélération, diesel Power. Dans les parties plus trialisantes ça ralentit, je trépigne derrière. On alterne les portions rapides avec des singles d’enfer, c’est génial. C’est au profit d’un de ces derniers que je mets le clignotant et passe devant. De mémoire c’est la partie la plus funky du parcours, un slalom géant entre les arbres, suivi de singles garriguants tonitruants. Derrière plus personne, je poursuis mon chemin sans me poser de question.
A Faugères, je visite le village à la recherche des balises, je retrouve mes copains, et nous arrivons en famille. No stop, deux bouts de banane et je file. Je poursuis à mon rythme, j’ai de la compression en montée alors j’en profite. Derrière les frontales se rapprochent à chaque section plus plate. Avant un gros raidard Oscar me recolle j’entends le bruit de ses bâtons, mais bizarrement je le lâche dans la montée. Ensuite c’est une succession de superbes montagnes russes. Dans la vallée, je devine les lumières de Lamalou, ça me motive. On a passé les 4h de course. Je suis toujours en tête mais à mon rythme donc no stress, je gère. Avant Lamalou, je me mets en roue libre sur la route et récupère de cette première section où je me suis régalé, c’est pourtant pas mon profil favori mais les singles techniques valaient le voyage. Oscar arrive au ravito juste derrière.
Changement rapide des piles de la frontale, Charles un pote de Grenoble, qui fait le relai avec Renaud Rouanet m’assiste et me remplit mon Camel puis m’accompagne jusqu'au pied de la montée. Merci Charles ! Je repars regonflé avec l’envie de bouffer du déniv, les bâtons sortis je vais pouvoir pousser sur les bras. Les montées sont entrecoupées de nombreuses relances que je n’avais pas notées sur la carte. Mine de rien on court pas mal dans ces montées ? Oscar s’est envolé devant, je ne le vois plus.
L’ascension passe rapidement, et assez vite j’attaque la descente et ses centaines de lacets. J’allonge la foulée, j’ai de bonnes jambes. Avec étonnement je rattrape Oscar et le double, il s’accroche et on arrive au ravito ensemble.
Je récupère mon sac de course, je fais le plein de gels et je repars illico, Oscar est déjà loin. On attaque là le plus gros morceau du parcours, la montée est superbe, même de nuit, J’aperçois le frontale d’Oscar juste devant, mais je n’essaye pas de le suivre, je reste à mon rythme je trouve que je monte déjà bien assez vite, j’en garde sous le pied pour courir sur les portions roulantes.
La végétation s’éclaircit, la bruyère fait son apparition, Caroux nous voilà ! Je me fais atomiser par une fille qui court le relai, elle monte comme un avion ! Une fois sur le plateau, j’aperçois Oscar qui s’envole. Je trottine, les jambes commencent à être plus lourdes. On traverse une tourbière puis c’est parti pour la descente. Ça attaque bien raide par une succession de dalles, et de rochers. Je recherche les rubalises, il n’y a pas vraiment de sentier alors je taille au mieux, ensuite c'est du classique, un bon sentier avec des dalles fracassantes, le crux du coin. En bas des gorges, passé une passerelle pour traverser l’Héric, reste juste quelques mètres de route pour rejoindre le ravito de Mons (km 74). Oscar le quitte au moment où j’arrive.
Je me pose 10 min environ, je fais le point avec les gars de MoussProd qui suivent la course. Le jour va se lever, ça me motive on va découvrir le paysage. Je repars, stop faux départ, je mets la béquille et ponds un joli MaKomoulage. La montée au Montahut est progressive et très agréable. Une jolie descente conduit jusqu'au lac de l’Airette, à partir de là c’est un peu plus costaud, d’abord une piste raide. Suivie d’une traversée interminable, c’est beau mais c’est long. J’ai le temps d’admirer le granite du massif. En fait ce qui me fruste c’est de ne pas savoir où je vais. Cette montée est la plus exigeante du parcours, des traversées de ruisseaux, des marches, des relances, des descentes, des murs raides, rien ne nous est épargné, pour finir un mur DFCI heureusement pas très long. On se sent loin de tout, belle ambiance.
Juste avant la fin je lâche quelques grognements d’impatience, puis c’est la descente, le début est très classe, tout droit dans les rochers et la terre souple, il n’y a qu’à se laisser glisser, sauvage, j’adore. Je recherche les mouflons mais rien vu (si dans la nuit un blaireau, un gros crapaud, et une belle couleuvre sur la fin). Ensuite c’est du beau chemin bien cassant jusqu’en bas, je subis pas mal dans cette descente. Le ravito d’Olargues se mérite, faut se cogner une belle escalade jusqu’au sommet du village, j’adhère.
C’est la fin de la partie Caroux, le plus dur est fait. Il reste environ 30km. Oscar a 20min d’avance, et le troisième semble loin derrière. C’est tout bon, je vais gérer tranquillement ma seconde place. J’ai toujours du jus en montée, j’ai presque du mal à y croire, je m’enflamme pas, parce que sur le plat j’avance plus un cachou.
Passé une longue piste qui bizarrement me parait pas si difficile que ça, reste la montée du Naudech, j’attaque le raidard, à 800-900m/h avec des pointes à 1100m/h, je me fais plaisir. L’antenne relais est en vue, je salue les deux bénévoles tranquillou biloutes installés au sommet, m’ont fait envie ces deux là.
Puis je me lance dans une descente comme je les aime, raide avec des cailloux. Ce n’est pas pour ca que j’avance plus vite. Coup d’œil à l’alti, toujours loin du ravito, passé un col, je me retrouve dans les vignes, j’en profite pour jardiner un peu. Je commence à saturer, les jambes sont raides et la foulée moins efficace. Passage du pont je fais mine de ne pas être fatigué devant les spectateurs.
Enfin le ravito, je me pose sur une chaise, coca eau gazeuse. Je demande des infos sur le troisième, on m’indique qu’il n’est toujours pas en vue. Après m’être réhydraté, je déguerpis, dernière ligne droite, serein, je vais aller la chercher cette deuxième place. Après avoir traversé le village de Vieussan, on attaque une jolie grimpette dans le maquis, ça restera une de mes montées préférées.
J’ai toujours les watts en montée, pour le reste j’ai plus de motive. Je marche, plus de goût de courir. Le mental s’est barré, personne à l’horizon ni devant ni derrière alors j’ai du mal trouvé la motive. Après une descente assez pénible sur un sentier de débardage non débardé, un bon sentier nous fait grimper jusqu’au pied des crêtes terminales.
Physiquement les ressources sont là, mais mentalement je patine grave, je suis complètement cramé du bulbe, en gros j’en ai plein le c... L’alti indique que la fin est proche mais toujours pas de village en vue. Le sentier doit être très sympa…avec des jambes. J’atteins un col, je bascule, Alléluia une lumière m’aveugle, en bas Roquebrun. Petit craquage, l’émotion de finir. J’allonge la foulée dans la descente pour faire style, je me retourne comme même pour être sur qu’il n’y aura pas de surprise. C’est dans la poche, je passe la ligne d’arrivée heureux.
Je m’effondre sur une chaise à l’ombre et décapsule une bière bien méritée, le bonheur. 10 min après arrive le troisième Patrice Paquier J’adore qu’un plan ce déroule sans accro comme disait le philosophe. Ensuite les arrivées s’enchainent Benoit, PhV. On se raconte nos courses, bilan on en a tous bavé, hé hé !
Effet bière, je commence à ressentir le besoin d’aller me coucher. A la voiture je déroule mon matelas dans les galets et m’écroule comme une fiente pendant que les mosquitos me font ma fête. Le téléphone sonne c’est Jeff, il est en train de gerber. Je lui décris la fin super facile qui l’attend, que de la descente, minimum4 heures pour faire les 14 km. Je me rendors encore quelques minutes. Finalement je décide d’aller nourrir les moustiques de camping un peu plus loin. Je suis en train finir le montage du campement louveteau quand j’entends le speaker décrire l’arrivée d’un bolide qui dévale la descente finale, je branche mes yeux bioniques, c’est Arnaud, je remobilise toute mon énergie et file le retrouver, 30min après je retrouve le gaillard, il est cuit, à point, je le laisse reposer à l’ombre, avant de l’entreprendre. Il me raconte son périple, il a fait une superbe course, pas loin de rentrer dans les dix. Après avoir retrouvé un visage humain, il monte au camping, pendant que je file rechercher les sacs de course. Au camping pas d’Arnaud ? Le téléphone sonne :
Arnaud "Allo, t’es ou ?"
Moi "Au camping comme on a dit et toi ?"
Arnaud " …….euuuuuh au bord de la rivière ? …. me suis trompé ?…… "
Une douche et au lit, il a morflé le gamin !
Jeff approche de l’arrivée, j’essaye de me lever, mais mes yeux refusent, je me rendors. Il déboule au campement fringant comme un vieux chat de gouttière, il a déjà siroté deux panachés sans la limonade, une douche et au lit même tarif que les autres. Il a quand même gerbé pendant 30 bornes, il est dur au mal ce Jeff, il y a longtemps que j’aurais jeté mon dossard. Avec Arnaud on commence à crever la dalle, on va déguster le repas. Encore un super accueil à la salle de la marie, on plaisante avec les bénévoles. Je me gave de pâté et de saucissons accompagnés de pain avec du beurre, un éclair au chocolat et au lit.
Le lendemain, à la remise des saucissons, je retrouve les copains, Phv, Yoyo, Pascal. On discute un peu avec tout le monde.
Puis c’est le retour pépère à Grenoble, un plein de gasoil, une grande frite mayo ketchup, le weekend parfait.
Un grand merci et un grand bravo à Antoine, Pascal et tout le staff, pour cette belle première. C’est une course difficile, tôt en saison mais qui reste accessible. Le parcours n’est pas si technique que ça, mais on sent bien les 118km par contre. Il n’y a pas de gros dénivelé sélectif et il y a toujours des sections pour se refaire la cerise. Même si personnellement ce sont ces alternances que j’ai trouvé les plus usantes. Organisation irréprochable, bénévoles sympathiques et surmotivés, ne changez rien, (si le profil et le site internet ;) )
Résultats sur le site de la course
1 PEREZ LOPEZ Oscar 15h33
2 BERNARD Guillaume 16h56
3 PAQUIER Patrice 17h06
4 DE PREVILLE Benoît 17h18
5 VERDIER Philippe 17h23
6 SCHOUTHEER Bernard 17h43
7 PLANES Lionel 18h45
8 CHALEYER Eric 19h04
9 COINTEPAS Nicolas 19h13
10 ZADOKS Gideon 19h39
13 MANTOUX Arnaud 20h02
15 LECOMTE Emilie 20h09
33 COEURJOLLY Jeff 23h05
35 LABAZUY Philippe 23h15
Le lendemain, à la remise des saucissons, je retrouve les copains, Phv, Yoyo, Pascal. On discute un peu avec tout le monde.
Puis c’est le retour pépère à Grenoble, un plein de gasoil, une grande frite mayo ketchup, le weekend parfait.
Un grand merci et un grand bravo à Antoine, Pascal et tout le staff, pour cette belle première. C’est une course difficile, tôt en saison mais qui reste accessible. Le parcours n’est pas si technique que ça, mais on sent bien les 118km par contre. Il n’y a pas de gros dénivelé sélectif et il y a toujours des sections pour se refaire la cerise. Même si personnellement ce sont ces alternances que j’ai trouvé les plus usantes. Organisation irréprochable, bénévoles sympathiques et surmotivés, ne changez rien, (si le profil et le site internet ;) )
Résultats sur le site de la course
1 PEREZ LOPEZ Oscar 15h33
2 BERNARD Guillaume 16h56
3 PAQUIER Patrice 17h06
4 DE PREVILLE Benoît 17h18
5 VERDIER Philippe 17h23
6 SCHOUTHEER Bernard 17h43
7 PLANES Lionel 18h45
8 CHALEYER Eric 19h04
9 COINTEPAS Nicolas 19h13
10 ZADOKS Gideon 19h39
13 MANTOUX Arnaud 20h02
15 LECOMTE Emilie 20h09
33 COEURJOLLY Jeff 23h05
35 LABAZUY Philippe 23h15
Une spéciale dédicace à l’équipe de MoussProduction, ils m’ont encouragé tout le long du parcours incroyable, ils se télétransportaient c’est pas possible autrement!